Du MM T 618

Du MM T 618. Ébauche littéraire. Non datée.

Ma madone

Il était assis le bras autour de sa taille – sa tête était si proche de lui – comme c’était étrange d’avoir ses yeux – sa bouche – sa poitrine si proche de soi.

Il voyait chaque cil – voyait les tonalités vertes de la prunelle de ses yeux – la fluidité de ses cheveux – et les pupilles étaient grandes dans la pénombre.

Il toucha sa bouche avec ses doigts.

Sa chair douce s’abandonnait au contact – et ses lèvres s’ouvrirent sur un sourire – tandis qu’il sentait les grands yeux gris-bleu se poser sur lui.

Il examina sa broche – qui brillait d’une lueur rouge. Il la toucha de ses doigts tremblants. Il posa sa tête sur sa poitrine – il entendait les battements de son cœur – il percevait le sang coulant dans ses veines – et sentit deux lèvres brûlantes sur son cou. Un frisson lui parcouru le corps – un frisson de volupté telle qu’il la pressa convulsivement contre lui.